Concert Clôture festival Umoja à Marseille le 22 juillet 2022

Une programmation 100 % QUEER !

Majoritairement TRANS et majoritairement AFRO !

Ca te parle ? Tu te sens concerné.e ? Tu veux soutenir et t'as envie de découvrir des artistes ON FIRE ?

Viens nous rejoindre du 16 au 22 Juillet sur Marseille à la Friche de la Belle de Mai, à la Savine, au Coco Velten et enfin au Cabaret Aléatoire !

Entre Hip Hop et gros son, on va viber toute une semaine et finir en beauté au Cabaret le 22 Juillet alors rejoins nous pour un festival éclectique et intensément ardent !

Ici, on cherche à visibiliser ceux et celles qu'on ne voit pas assez, leurs récits, leurs arts et les artistes alternatif.ves et minoritaires : Puissant.es et pourtant souvent mis.es à l'écart des scènes institutionnelles, parce qu'issu.es de minorités invisibilisées : queers, trans, racisé.es, afro descendant.es, lgbtqia+. Donc, avec UMOJA y aura du people sur scène, et croyez nous, ?a va chauffer !

Portée par deux personnes queers encore et toujours bénévoles, Erika Nomeni et Paulo Higgins, l'association Baham ARTS a pour but de valoriser les arts et artistes minoritaires et de faire accéder aux scènes institutionnelles les récits qui en sont le plus éloignés.

Parce que nous tenons à faire un festival ouvert à tous et toutes, tous nos événements seront gratuits à l'exception de la soirée au Cabaret Aléatoire qui sera payante car nous devons pouvoir payer les artistes, les frais du festival ainsi que la salle. Par ailleurs, nous savons qu'il peut être compliqué pour les plus précaires de nos communautés de débourser même une petite somme. Nous ne voulons pas danser sans eux.lles. Nous avons donc décidé de réserver une centaine de places pour la soirée du Cabaret Aléatoire que nous donnerons aux associations de santé communautaires et migrants LGBTQIA+ qui travaillent avec les plus précarisé.es d'entre nous.

CE FESTIVAL EST DEDIE A :

A toutes celles et ceux qui nous manquent aujourd'hui. Effacé.es, oublié.es, marginalisé.es et parfois tué.es par l'impérialisme et la suprématie blanco-hétérosexuelle patriarcale.

Pour Ibrahim Ali. Pour Maïa. Pour tous nos ami.es qui nous ont laissé.es. Pour les mort.es de la rue d'Aubagne. Pour ceux et celles qui, au péril de leur vie, traversent la Méditerranée. Pour toutes les personnes trans qui n'y arrivent plus. Pour tous.tes les enfermé.es. Que ce soit dans nos têtes, dans nos corps ou entre quatre murs. Pour les victimes de la négrophobie, de la transphobie, de la misogynoire, de la transmisogynie, de toutes les queerphobies, du sexisme et plus généralement du capitalisme.

Pour toutes celles et ceux qui restent et qui ont besoin de se rencontrer.

Pour les joies qu'il nous reste à vivre et pour l'amour que l'on peut encore se porter.

C'est pour tout ?a qu'on vous invite à venir vous célébrer.

Réfléchir et lutter.

Rire et pleurer.

Tout lâcher.

Et surtout, ensemble, danser, danser, danser.

Sans jamais s'arrêter.

Pourquoi ce nom ?

De 1970 à 2003, des centaines de femmes du peuple Samburu ont été violées par des soldats britanniques dans le nord du Kenya. Accusées d'avoir apporté la honte sur leur communauté, nombre d'entre elles se sont fait répudier par leur mari et bannir de leur village. En 1990, une poignée d'entre elles s'unit et fonde le village d'Umoja, qui signifie « unité » en Kiswahili . Certains appellent aussi ces femmes les Tumaï, ou « espoir de vie »??????. Le village devient vite florissant et un refuge pour les femmes Samburu, victime de violence sexistes et d'abus, des femmes ayant besoin de se reconstruire et surtout en quête d'indépendance ??.

C'est toute cette histoire qui nous a inspiré pour créer notre premier festival Umoja en 2017, un festival hip-hop féministe, queer et décolonial. ?

Comment créer des espaces de protection, de valorisation et d'amour pour les personnes qui nous ressemblent et subissent les abus de l'Hétéropatriarcat occidental.

http://umoja-festival.com/

Site web : http://umoja-festival.com/

Infos réservation :

Tél. 04 95 04 95 09